Gedicht
Pierre Alferi
AS THOUGH NOTHING WAS GOING ON
Four themes then
Déjà-vu
Sexual ambiguity
Verse & prose
My birthday
And blurred contours are unavoidable.
Déjà-vu
Sexual ambiguity
Verse & prose
My birthday
And blurred contours are unavoidable.
You’ll hold to
Spring or autumn
Her and him
Mac of prose and pleated
Skirt of poetry
This cinematic triplet
You say the loved one alone
Forms a pair
A place already
Known without being
Known because of the twist
In the path of the
Cut yes the same
Day of the year
You don’t know where to stand
In the room
Reflected you see
Nothing to say to
This day apart
Apart from that when taking a step
Back, steps
Not necessary
An intrigue takes shape
Has taken shape though
We never wove it
Less than a private
Story ball of wool
Squashed
On square
One
Strange concetto
You’ve been warned there are
Four themes then
Déjà-vu
Sexual ambiguity
Verse & prose
My birthday
And blurred contours are unavoidable
Why call it
Love carp
The waiter says mute
How will she express
Her feelings
And my friend
There’s no rule
Concerning our preferences
Middle-aged
Do you hope that Glen or Glenda
Will remain suspended
With no patronymic nor
Job de-
Generated
As for this body
Clothed in chives and garlic
Fish or fowl
We’ll make do
With that explanation
There’s no question of hesitation
The cards are well placed
This life you
Pleated skirt this rhythm
Nothing else but
Tough luck for those who don’t appreciate
The way you cross lines at the slightest
Opportunity, consume
With moderation
And the priggish pedantry of a vague oenologist
The choice comprises
Like this angle
Looking onto the room
All others
Or not? Was it
Just a desire a refusal
Of time you find
Too much equivocation
You can’t even
Count on the
Weather these days
At home finally
Something is
Different the same
The armchair or
The table oh I’ve got it
You’ve put the table
And the armchair
Where they were a few
… Months ago?
A few months ago.
© Translation: 2012, Kate Campbell
From: Night and Day
Publisher: La Presse, Iowa & Paris, 2012
From: Night and Day
Publisher: La Presse, Iowa & Paris, 2012
COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT
COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT
Quatre thèmes donc
Le déjà-vu
L’ambiguïté sexuelle
Vers & prose
Mon anniversaire
Et aucun flou n’est évitable.
Le déjà-vu
L’ambiguïté sexuelle
Vers & prose
Mon anniversaire
Et aucun flou n’est évitable.
Tu t’en tiendras
À la demi-saison
À elle et lui
Imper de prose et jupe
Plissée de poésie
Ce triolet au cinéma
Tu dis que l’aimé forme
Déjà une paire
Un endroit re-
Connu sans l’être
À cause du tournant
Du chemin de la
Coupe oui le même
Jour de l’année
Tu ne sais où te mettre
Dans la salle ré-
Fléchie tu vois
Rien à dire au jour
D’aujourd’hui sauf
Sauf qu’en rentrant
D’une marche, pas
Pas nécessaires
Une intrigue se noue
S’est nouée sans
Que nous l’ayons tramée
Moins qu’un récit
Privée pelote
S’est écrasé
Sur la case départ
Un
Drôle de concetto
Te voilà prévenue il y a
Quatre thèmes donc
Le déjà-vu
L’ambiguïté sexuelle
Vers & prose
Mon anniversaire
Et aucun flou n’est évitable
Pourquoi l’appeler
Carpe d’amour
Le garçon dit muette
Comment exprimera-t-elle
Ses sentiments
Et notre ami
Il n’y a pas de certitude
Au sujet de nos préférences
Entre deux âges
Tiens-tu Glen ou Glenda
À rester suspendu(e)
Sans patronyme ni
Emploi dé-
Généré(e)
Quant à ce corps
Vêtu de ciboule et gingembre
Chair ou poisson
On se contentera
De cette explication
Il ne s’agit pas d’hésiter
Les jeux sont très bien fiats
Cette vie toi
Jupe plissée ce rythme
Rien d’autre mais
N’en déplaise à qui n’apprécie
Pas que tu enjambes à tout bout
De champ, consomme
Avec modération
Et cuistrerie d’œnologue vague,
Le choix contient
Comme cet angle
Sur la salle tous
Les autres
Ou pas ? n’était-ce
Qu’un désir un refus
Du temps tu trouves
Trop d’équivoques
Il n’y a plus
Rien il n’y a
Plus de saisons
Je rentre
Quelque chose est
Changé pareil
Le fauteuil ou
La table j’y suis
Tu as remis la table
Et le fauteuil
À leur place d’il y a
… Quelques mois ?
Quelques mois.
© 1997, Pierre Alferi
From: Sentimentale Journée
Publisher: P.O.L, Paris
From: Sentimentale Journée
Publisher: P.O.L, Paris
Gedichten
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COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT
Quatre thèmes donc
Le déjà-vu
L’ambiguïté sexuelle
Vers & prose
Mon anniversaire
Et aucun flou n’est évitable.
Le déjà-vu
L’ambiguïté sexuelle
Vers & prose
Mon anniversaire
Et aucun flou n’est évitable.
Tu t’en tiendras
À la demi-saison
À elle et lui
Imper de prose et jupe
Plissée de poésie
Ce triolet au cinéma
Tu dis que l’aimé forme
Déjà une paire
Un endroit re-
Connu sans l’être
À cause du tournant
Du chemin de la
Coupe oui le même
Jour de l’année
Tu ne sais où te mettre
Dans la salle ré-
Fléchie tu vois
Rien à dire au jour
D’aujourd’hui sauf
Sauf qu’en rentrant
D’une marche, pas
Pas nécessaires
Une intrigue se noue
S’est nouée sans
Que nous l’ayons tramée
Moins qu’un récit
Privée pelote
S’est écrasé
Sur la case départ
Un
Drôle de concetto
Te voilà prévenue il y a
Quatre thèmes donc
Le déjà-vu
L’ambiguïté sexuelle
Vers & prose
Mon anniversaire
Et aucun flou n’est évitable
Pourquoi l’appeler
Carpe d’amour
Le garçon dit muette
Comment exprimera-t-elle
Ses sentiments
Et notre ami
Il n’y a pas de certitude
Au sujet de nos préférences
Entre deux âges
Tiens-tu Glen ou Glenda
À rester suspendu(e)
Sans patronyme ni
Emploi dé-
Généré(e)
Quant à ce corps
Vêtu de ciboule et gingembre
Chair ou poisson
On se contentera
De cette explication
Il ne s’agit pas d’hésiter
Les jeux sont très bien fiats
Cette vie toi
Jupe plissée ce rythme
Rien d’autre mais
N’en déplaise à qui n’apprécie
Pas que tu enjambes à tout bout
De champ, consomme
Avec modération
Et cuistrerie d’œnologue vague,
Le choix contient
Comme cet angle
Sur la salle tous
Les autres
Ou pas ? n’était-ce
Qu’un désir un refus
Du temps tu trouves
Trop d’équivoques
Il n’y a plus
Rien il n’y a
Plus de saisons
Je rentre
Quelque chose est
Changé pareil
Le fauteuil ou
La table j’y suis
Tu as remis la table
Et le fauteuil
À leur place d’il y a
… Quelques mois ?
Quelques mois.
From: Sentimentale Journée
AS THOUGH NOTHING WAS GOING ON
Four themes then
Déjà-vu
Sexual ambiguity
Verse & prose
My birthday
And blurred contours are unavoidable.
Déjà-vu
Sexual ambiguity
Verse & prose
My birthday
And blurred contours are unavoidable.
You’ll hold to
Spring or autumn
Her and him
Mac of prose and pleated
Skirt of poetry
This cinematic triplet
You say the loved one alone
Forms a pair
A place already
Known without being
Known because of the twist
In the path of the
Cut yes the same
Day of the year
You don’t know where to stand
In the room
Reflected you see
Nothing to say to
This day apart
Apart from that when taking a step
Back, steps
Not necessary
An intrigue takes shape
Has taken shape though
We never wove it
Less than a private
Story ball of wool
Squashed
On square
One
Strange concetto
You’ve been warned there are
Four themes then
Déjà-vu
Sexual ambiguity
Verse & prose
My birthday
And blurred contours are unavoidable
Why call it
Love carp
The waiter says mute
How will she express
Her feelings
And my friend
There’s no rule
Concerning our preferences
Middle-aged
Do you hope that Glen or Glenda
Will remain suspended
With no patronymic nor
Job de-
Generated
As for this body
Clothed in chives and garlic
Fish or fowl
We’ll make do
With that explanation
There’s no question of hesitation
The cards are well placed
This life you
Pleated skirt this rhythm
Nothing else but
Tough luck for those who don’t appreciate
The way you cross lines at the slightest
Opportunity, consume
With moderation
And the priggish pedantry of a vague oenologist
The choice comprises
Like this angle
Looking onto the room
All others
Or not? Was it
Just a desire a refusal
Of time you find
Too much equivocation
You can’t even
Count on the
Weather these days
At home finally
Something is
Different the same
The armchair or
The table oh I’ve got it
You’ve put the table
And the armchair
Where they were a few
… Months ago?
A few months ago.
© 2012, Kate Campbell
From: Night and Day
Publisher: 2012, La Presse, Iowa & Paris
From: Night and Day
Publisher: 2012, La Presse, Iowa & Paris
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