Gedicht
Michelle Grangaud
CHAINS OF BOOKS INTO THE SEA
Turn and turn aboutI am twice I am I have
and have night alone.
It is also with
where there suddenly you
yesterday for aye.
The universe lies
in the eyes of all. The sea
is calling the child.
Why did the last one
it\'s that against it\'s head on
sometimes it does sink.
Always lonely lone
roses rosy rosy rose
violet white white.
You live dying live
for a sound a root more than one
double suffer blow.
Time gradually
by chance and in memory
the gate is waiting.
From mounts and mountains
descendants descend and yield
rockeries of rock.
Tent lance and couch
call other of the other
at edge of both lines.
Already the sea is
formerly the world that\'s
past that\'s the past.
There the horizon
sleeps in daytime why always
there begins again.
Column and bandage
unfasten fly and unroll
a current deranged.
The white butterflies,
see them from under your book,
flying on the snow.
© Translation: 1998, Anne Talvaz
Des chaînes de livres à la mer
Des chaînes de livres à la mer
Tour à tour à tourje suis deux fois je suis j’ai
et j’ai la nuit seule.
C’est aussi avec
pourquoi là-bas soudain tu
hier depuis toujours.
L’univers se couche
dans les yeux de tous. La mer
appelle l’enfant.
Pourquoi le dernier
c’est que contre c’est de front
parfois par le fond.
Toujours seule seul
roses rose rose rose
violet blanches blanc.
On vit mourant vit
pour un son un fond plus qu’un
double souffrant souffle.
Le temps pas à pas
par hasard en souvenir
grille qui attend.
Des monts des montagnes
descendants descendus rendent
des rochers de roc.
Tente lance couche
appelle l’autre de l’autre
au bord des deux vers.
Déjà la mer c’est
autrefois le monde c’est
passé le passé.
Au loin l’horizon
dort le jour pourquoi toujours
là-bas recommence.
Colonne bandeau
détache flotter déroule
courant dérangé.
Des papillons blancs,
tu les vois de sous ton livre,
volant sur la neige.
From: Etat Civil
Publisher: P.O.L, Paris
Publisher: P.O.L, Paris
Gedichten
Gedichten van Michelle Grangaud
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Des chaînes de livres à la mer
Tour à tour à tourje suis deux fois je suis j’ai
et j’ai la nuit seule.
C’est aussi avec
pourquoi là-bas soudain tu
hier depuis toujours.
L’univers se couche
dans les yeux de tous. La mer
appelle l’enfant.
Pourquoi le dernier
c’est que contre c’est de front
parfois par le fond.
Toujours seule seul
roses rose rose rose
violet blanches blanc.
On vit mourant vit
pour un son un fond plus qu’un
double souffrant souffle.
Le temps pas à pas
par hasard en souvenir
grille qui attend.
Des monts des montagnes
descendants descendus rendent
des rochers de roc.
Tente lance couche
appelle l’autre de l’autre
au bord des deux vers.
Déjà la mer c’est
autrefois le monde c’est
passé le passé.
Au loin l’horizon
dort le jour pourquoi toujours
là-bas recommence.
Colonne bandeau
détache flotter déroule
courant dérangé.
Des papillons blancs,
tu les vois de sous ton livre,
volant sur la neige.
From: Etat Civil
CHAINS OF BOOKS INTO THE SEA
Turn and turn aboutI am twice I am I have
and have night alone.
It is also with
where there suddenly you
yesterday for aye.
The universe lies
in the eyes of all. The sea
is calling the child.
Why did the last one
it\'s that against it\'s head on
sometimes it does sink.
Always lonely lone
roses rosy rosy rose
violet white white.
You live dying live
for a sound a root more than one
double suffer blow.
Time gradually
by chance and in memory
the gate is waiting.
From mounts and mountains
descendants descend and yield
rockeries of rock.
Tent lance and couch
call other of the other
at edge of both lines.
Already the sea is
formerly the world that\'s
past that\'s the past.
There the horizon
sleeps in daytime why always
there begins again.
Column and bandage
unfasten fly and unroll
a current deranged.
The white butterflies,
see them from under your book,
flying on the snow.
© 1998, Anne Talvaz
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